Artiste

RICHARD WALTERS
Biographie

Avec son cinquième album Golden Veins, Richard Walters poursuit et élargit sa carrière musicale déjà bien acclamée par la critique pendant plus d'une décennie. Et bien que dix ans se soient écoulés depuis que Walters (originaire d'Oxford) a sorti son premier album, The Animal, les neuf chansons qui composent ce nouveau disque révèlent un artiste vraiment novateur, en constante évolution et réinvention.

Ce qui frappe en premier - comme toujours sur ses albums et ses chansons - c'est sa voix. Douce et subtile, tendre mais aussi audacieuse et déterminée, cette voix flotte au-dessus des mélodies tout en tissant son chemin à travers leur maillage. Mais cette fois-ci, il y a une légère différence : un sentiment profond, malgré un air de mélancolie plaintive, d'optimisme. C’est, selon lui, en partie liée au fait d’avoir maintenant des enfants ; l’opus précédent de Richard Walters, A.M., sorti en 2016, s’était achevé juste après la naissance de sa première fille. La deuxième est venue au monde juste après que ce nouvel album soit terminé.

« Je pense réellement qu'en devenant parent et en grandissant un peu, je me sens plus enraciné, dit Walters, et beaucoup plus heureux en général. Avoir des enfants a été une véritable force motrice pour moi - je dois nourrir une famille maintenant, et cela m'inspire et me pousse à travailler plus intensément. J'ai l'impression de vivre une très belle vie en ce moment. Je me sens vraiment chanceux, donc je pense que c'est pour ça que les chansons ont l'air plus joyeuses. Mais en même temps, en dehors de ma propre vie, j'ai encore beaucoup d'anxiété à propos de tout ce qui se passe dans le monde, et c’est intervenu dans l’écriture de l’album. »

Cette contradiction se retrouve effectivement dans ce disque - elle peut être aussi troublante que réconfortante, mais ce conflit et ce contraste ne servent qu'à rehausser la résonance émotionnelle des morceaux. De plus, ces chansons révèlent un artiste qui est incroyablement bien dans sa peau, et qui n'a pas peur de sortir de sa zone de confort et d'expérimenter en amenant ses morceaux sur des chemins inattendus. On trouve donc tour à tour une ruée de rythmes électroniques qui nous submergent soudainement avec le premier titre 'Dirty Empire', le crescendo euphorique constant de ‘Big Joy’, le minimalisme sonore de 'The Dawn Chorus On Tape', la splendeur discrète du dernier morceau (et premier single) ’This Is Where It Ends'. Tout cela ressemble à Richard Walters, mais pas forcément au même Richard Walters.

« Je pense que l’enregistrement de ce disque s’est accompagné d’une redéfinition de mon identité, dit-il. Je crois que j'ai officiellement atteint l’âge mûr maintenant que j'ai 37 ans, bientôt 40, et j’ai senti une motivation différente à l’idée de faire ce disque. Auparavant, j'avais toujours eu en tête l'idée qu'il fallait cocher certaines cases, mais cette fois-ci, j'avais envie de faire un disque que je voulais vraiment écouter. J’ai arrêté ma critique interne et je me suis mis à écrire quelque chose que j’avais envie d’écrire. Il y avait un sentiment de ‘Merde, c’est excitant !’ en ne jouant pas la sécurité comme je fais habituellement. »

Une partie de cette philosophie vient de l'expérience de Walters qui a écrit et co-écrit avec d'autres artistes, dont Declan J Donovan, Alison Moyet, Way Out West, Simon Armitage et Apocalyptica, ainsi que de sa collaboration avec le producteur de house Morgan Page et le producteur Guy Sigsworth.

« Voir la simplicité avec laquelle ces artistes établis appréhendent leur travail, ainsi que l'enthousiasme et la passion aveugles que les jeunes artistes éprouvent, c'est très contagieux » explique-t-il.

Sur le plan des paroles, Golden Veins dévoile un Richard Walters qui s’aventure dans de nouveaux territoires, notamment car il ne traverse pas le genre de chagrin d’amour qui l’a d’abord inspiré quand il a commencé.

Ainsi, ‘This Is Where It Ends' est une représentation d'un couple fictif de puissants hollywoodiens qui se séparent et sont scrutés publiquement, devant capituler avec intégrité, sympathie et empathie. ‘Dirty Empire' est une chanson de protestation inspirée du monde qui l’entoure, tandis que 'The Dawn Chorus On Tape' parle de son grand père qui perd la vue et se rend dans les bois pour capturer à jamais le son des oiseaux qui chantent au début du jour.

Dans un autre registre, ‘Kintsugi’ évoque cet art japonais qui consiste à réparer les poteries cassées au moyen de laque saupoudrée de poudre d’or, ce qui a donné naissances aux veines dorées du nom de l’album Golden veins, une métaphore de sa relation avec sa femme, de son nouveau sens de la créativité et de l’inspiration, et de la nature même de l’être humain. « Quand nous nous sommes rencontrés il y a dix ans, dit-il, c’était le chaos dans ma vie. Je prenais probablement trop de drogue, je ne vivais pas aussi bien que j’aurais dû, et je me sentais fragmenté, un peu brisé, et elle m’a remis sur pieds. Mais il s’agit aussi de la redécouverte de la joie de vivre et de la musique, c’est une forme d’art qui met en évidence les imperfections. Pour moi, quand je encontre des gens, je suis vraiment heureux de savoir qu’ils ont des défauts, car ce sont les choses qui nous rendent intéressants et plus forts. »

Écrit avec son collaborateur de longue date Patrick James Pearson (d'abord par mail puis dans le studio de Pearson dans le Devon) Golden Veins est, selon Walters, un album conçu pour être écouté comme un ensemble et consommé en une seule session, ce qui découle de l'approche adoptée par le duo pour l'écrire. « Travailler seul et le faire comme ça, explique Walters, était un bon processus pour moi. Je n'ai pas ressenti de pression en studio et je suis retombé amoureux de la musique. Je me sentais beaucoup plus libre. J'ai donc voulu que ce disque capture ce sentiment, l'excitation et la puissance de la connexion que l'on peut avoir avec la musique - et j'aimerais que les gens ressentent ce poids et cette connexion. Je suis vraiment heureux de comment les choses se sont déroulées. »
Sorties
 - GOLDEN VEINS
Album
GOLDEN VEINS
(Cooking Vinyl)
Avec ce sublime cinquième album intitulé Golden Veins, Richard Walters s'assure une carrière musicale encore bien acclamée par la critique.
 - BIG JOY
Single
BIG JOY
(Cooking Vinyl)
"La chanson 'Big Joy' est une chanson sur l'art de l'interaction sur les réseaux sociaux. La joie de tout le monde est plus grande et meilleure que la vôtre, alors comment faire face?
 - KINTSUGI
Single
KINTSUGI
(Cooking Vinyl)
Pour accompagner l'annonce d'un nouvel album à paraître le 8 mai, Richard Walters dévoile un tout nouveau single nommé Kintsugi, clin d’œil à la culture japonaise.
 - CHRISTMAS (BABY PLEASE COME HOME)
Single
CHRISTMAS (BABY PLEASE COME HOME)
(Cooking Vinyl)
Une semaine avant Noël, Richard Walters nous offre une version revisitée du célèbre tube Christmas (Baby Please Come Home) ! Un beau cadeau à apprécier au coin du feu en comptant les jours.
 - THE DAWN CHORUS ON TAPE
Single
THE DAWN CHORUS ON TAPE
(Cooking Vinyl)
Dans ce morceau minimaliste dévoilé lors d’un épisode de Grey’s Anatomy, Richard Walters parle de son grand-père qui, à mesure qu’il perdait la vue, se rendait dans les bois pour capturer à jamais le son des oiseaux au début du jour… Un titre mélancolique et poignant.
 - THIS IS WHERE IT ENDS
Single
THIS IS WHERE IT ENDS
(Cooking Vinyl)

Richard Walters, nouvelle recrue Cooking Vinyl comptabilisant plus de dix millions de streams, présente son nouveau single : This Is Where It Ends, un piano-voix minimaliste d'une pureté saisissante.

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