Né d’une rencontre entre deux musiciens de banlieue parisienne, le tandem enregistre ses premiers morceaux et ne tarde pas à se faire remarquer lors des premiers concerts. Mais après une violente crise d’épilepsie en studio et une épaule brisée, Félix Matschulat (Guitare/chant) restera hospitalisé 6 mois, ce qui mettra sérieusement en danger le fait de pouvoir continuer la guitare.
Après une longue rééducation, le duo sent l’urgence de retourner sur les planches : ils composent très vite un premier album rédempteur « I don’t trust you », une production brute, spontanée, qui surprend d’emblée. Ensemble ils brisent les codes, cherchent la beauté dans la douleur, l’ombre dans la lumière et explorent des thèmes faisant honneur aux personnages en marge.
Le nom du groupe est trouvé : No Money Kids. Et la forme consistera à faire cohabiter le blues et l’électronique, le vintage et la modernité. Leur premier disque sort chez Roy Music en Octobre 2015, en édition chez Alter-K. Entièrement enregistré, mixé et masterisé chez JM Pelatan (Basse-drums-électronique), ils conserveront ce process do-it-yourself pour toutes leurs productions futures.
En parallèle, l’imagerie clair-obscur développée par le groupe séduit le monde de la mode (défilés Schwarzkopf, Stylist, Glamour, Modzik) et inspire les premiers clips avec des réalisateurs internationaux. En 2016, le duo est repéré par le haut-de-gamme du prêt-à-porter, désigné groupe ‘‘découverte’’ de la marque Cotélac avec la création d’un EP promotionnel, 15.000 exemplaires distribués gratuitement dans plus 110 boutiques en France et à l’étranger.
Les hymnes rock de No Money Kids parcourent le globe et ne tardent pas à séduire les ‘music supervisors’ outre-atlantique : nombre de leurs singles se retrouvent dans des séries TV - Banshee, Night Shift, Veep, Killjoys, Goliath, Dollar, Legacies, Servant, Shameless - ou dans des films - Misconduct (avec Al Pacino et Anthony Hopkins), Get the girl ou Baby, Baby, Baby (avec Bradley Cooper).
Avec un premier album remarqué et plus d’une centaine de concerts qui leur forgent une solide réputation scénique, No Money Kids prend de la bouteille. Pas du pinard ou des bulles bourgeoises, mais un bon vieux whisky tourbeux. Au Printemps 2017, ils reviennent avec l’album « Hear the Silence », et à l’hiver 2018, ils remettent le couvert avec « Trouble ». La singularité des Kids est encensée par la critique, leur electro-blues est remarqué par Les Inrockuptibles, Rolling Stone, Le Monde, France Inter, France TV, FIP, Sourdoreille... et les nouvelles tournées les amènent à fouler les planches de festivals de renom tels que Rock en Seine 2017, Solidays 2018 ou Art Rock 2019.
Après avoir voyagé aux quatre coins de la France et de l’Europe, la pandémie mondiale mettra en pause leur never-ending tour en Mars 2020. Habitués à composer sur la route, sur le vif ou entre deux tournées, le confinement et l’immobilité changeront drastiquement leur rapport au temps et à la création. Ainsi l’album « Factory » s’imprégnera de l’atmosphère isolée de l’usine, composé dans l’intimité du confinement et prévu pour la fin 2021, traversé par les angoisses du monde d’après et d’une société post-industrielle à la dérive.