Artiste
Originaire de Lyon, la « fille aux trois prénoms », comme elle aime à se surnommer, grandit au rythme d’un catalogue musical riche et varié. Grands mélomanes, ses parents lui font aussi bien écouter les maîtres de la bossa nova brésilienne, comme João Gilberto ou Gilberto Gil, que les figures de la chanson française, parmi lesquelles Joe Dassin, tout en la nourrissant de biguine, de cold wave et de glam rock. « Quand j’ai découvert David Bowie à 15 ans, ça a été un choc », se remémore celle qui a décidé d’apprendre à jouer de la guitare à l’âge de 14 ans.
Après avoir un temps navigué au cœur de la scène pop française au sein du label Entreprise et en chantant avec les groupes Pendentif et Nouvelle Vague, l’autrice-compositrice-interprète nous immerge aujourd’hui, pour la première fois, dans son monde. Celui qu’elle a secrètement bâti au fond d’elle depuis des années.
« Je me suis très longtemps bloquée en me disant que je n’étais pas capable de faire la musique que je voulais réellement faire, c’est-à-dire une musique harmoniquement riche. Tout s’est débloqué le jour où j’ai décidé de mettre ma peur de décevoir de côté, d’écouter ce que j’avais dans le bide, et trouvé les bonnes personnes avec qui créer cette musique »
Parmi ces bonnes personnes, il y a le producteur brésilien Diogo Strausz (Voyou, Thiago Pethit...). Mais il y a aussi et surtout le producteur et musicien Jean Sylvain Le Gouic (Juveniles). À ses côtés, Julia Jean-Baptiste, façonne ainsi, au fil de cette collaboration, l’ADN profond de sa musique. « Les accords magiques, c’est Jean. »
Si la chanteuse met l’accent sur les productions, auxquelles a également participé Clément Roussel (L’Impératrice, Voyou, Cléa Vincent…), c’est aussi et surtout sa voix et ce qu’elle nous chuchote dans le creux de l’oreille qui nous accrochent.
« Pour moi, la richesse de l’être humain se cache dans l’ensemble des émotions contradictoires qui le compose. Et ça a été génial de mettre ça en musique. »
La spirale, le nouveau single de JULIA JEAN-BAPTISTE, est une tornade électro qui aspire les colères et les regrets, les eaux noires et les dépressions, et ces mots qui font mal. Rarement la chanteuse de Music-Hall et Avant ou après n’avait creusé aussi loin en elle et plongé dans la spirale du mal-être, avec une sincérité lumineuse et brûlante.
De retour après la sortie de son 1er album, JULIA JEAN-BAPTISTE propose l’un des titres les plus personnels de sa carrière. Née en l’espace de vingt minutes, Éternité est une chanson cathartique et libératrice, qui a permis à l’artiste de poser des mots sur un vécu commun à de trop nombreuses femmes.
Dans cet hymne à la liberté, immédiat et groovy, Julia nous invite à nous ancrer dans le moment présent et à danser, quel que soit l’endroit, quel que soit l’heure. Le dancefloor est partout, qu’on soit au Carnaval de Fort de France ou sur le tapis de son salon.
Cinérama est un panorama. Une vue en 360 sur les émotions, les choses de la vie, ses amours et ses nuances.
Composé au creux de son salon, ce disque à l’évidente intimité nous emmène dans des eaux chaudes et colorées.
Dans ce titre pop, Julia nous invite à faire tomber les masques et à danser en suspension dans un entre-deux temporel. Reflet d’une génération qui jongle entre la nostalgie et les projections sur le futur.
Le titre de la chanson parle de lui-même, et pour cause: Julia Jean-Baptiste a écrit à l’encre empathique ce texte qui serre le cœur. L’écorchée vive virevolte, tel un soleil grave, sur des synthés entraînants, illuminant ses mots voilés d’ombres et de peine.
Comme un leitmotiv hypnotique, Soleil Noir nous emmène dans un voyage introspectif, un trip où les émotions contraires aiment à danser ensemble. Deuxième extrait chaloupé du futur EP à sortir prochainement.