Artiste
Compositeur et instrumentiste, Samuel Strouk a étudié la guitare classique (C.N.R Paris) et la musique de chambre (C.N.R Montpellier), il est également directeur artistique du Maisons-Laffitte Festival et du Saint-Mandé Classic-Jazz Festival. Samuel Strouk aborde la scène sous tous les angles.
L’oeuvre de l’artiste s’est enrichie de ses nombreux voyages à travers le monde, autant de plongées dans de nouvelles contrées musicales, des langues pas si étrangères, qui ont progressivement nourri sa plume.
Dès le début de sa carrière, Samuel Strouk compose ses premiers concertos pour guitare et cordes. En 2016 il frappe fort avec Le rêve de Maya ; un double concerto pour violoncelle, accordéon et orchestre. Suivent nombre de créations mondiales, naviguant du gypsy jazz (Caravan Quartet, son premier combo dédié aux cordes vagabondes avec le violoniste Mathias Levy) à la musique cubaine (disque CarHabana, nominé aux victoires de la musique cubaine), en passant par les fusions des musiques écrites et improvisées.
En Novembre 2019, il connaît une nouvelle consécration lorsqu’il est invité par le Moscow City Symphony Russian Philarmonic pour présenter sa vision de la composition à travers Le rêve de Maya.
Samuel Strouk : "Jouer, composer, diriger, tout cela est lié. Je ne suis pas un butineur, je suis intéressé par le fait musical dans sa globalité".
Ces mots résonnent dans ses productions musicales. Cela fait quelques années que cet artiste sans frontières ni œillères fouille cette veine à la recherche de partitions apocryphes : avec son album Silent Walk (2017), il proposait un quintet sans batterie naviguant entre jazz et musique classique. Avec Loco Cello (2019), il invitait le jazz manouche dans la musique de chambre.
Quatuor à cordes, trio jazz, pourquoi choisir quand on peut les réunir sur une même scène ? C’est ce qu’a réalisé l’audacieux guitariste parisien pour son nouvel album "Nouveaux Mondes".
Le parcours atypique de Samuel Strouk illustrerait parfaitement un remake du blockbuster de Steven Spielberg : Catch Me If You Can.
Le titre de l’album Nouveaux Mondes prend un pluriel pour illustrer les divers cheminements de ce compositeur adepte des carrefours en tout genre. Par ces Nouveaux Mondes, Samuel Strouk démontre qu’il n’existe d’autres frontières que celles que l’on s’impose.