Artiste

ANIMAL TRISTE

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ANIMAL TRISTE
Biographie

Le rock and roll est une condamnation à perpétuité, une vie de servitude volontaire, passée entre les quatre murs d’une cage où l’air sera toujours moins chargé qu’au dehors, où les airs seront toujours moins dangereux à fredonner que ceux de l’extérieur.

Si vous pénétrez dans la tanière d’Animal Triste, celle que ses six occupants gardent fermée à double tour depuis deux ans, vous y trouverez des guitares lascives, abandonnées sur un sol jonché de vinyles des Bad Seeds.

Aux barreaux de cette prison de joie, une basse mancunienne, dans ses recoins, des claviers analogiques brandissant fièrement leur cold étendard, au sol, les cendres d’un pentacle consumé sur lesquelles chant et batterie convoquent fièrement l’esprit des Indiens de Californie, ceux qui allaient vêtus d’une peau de roi lézard.

Sur le mur du fond, on a punaisé des affiches plus ou moins défraîchies, en souvenir et en hommage aux autres vies des créatures qui hibernaient ici : Darko, La Maison Tellier et d’autres clins d’oeil, jokes plus ou moins private entre ces sorciers du son qui n’ont jamais cessé d’œuvrer dans les coulisses de la machine à rêves.

Six têtes pensantes d’une Hydre de l’Herne ivre de peine, il semble impossible de les capturer tous en même temps. Nul autre qu’eux-mêmes ne peut les convaincre de s’enfermer avec ce but immuable : retrouver ce qui leur a toujours manqué.

Nul autre qu’eux-mêmes ne peut les convaincre de sortir de leur cachot, lorsque l’envie leur prend de retrouver la Vie Sauvage, celle d’avant, celle où les animaux s’échinaient, s’acharnaient dans le but dérisoire de se parfaire, sans avoir besoin de logiciel et d’écran LCD pour savoir jouer.

En guise de décor pour habiller leur scène intime, une image sombre, montagne à peine éclairée par la lune froide et pleine, monolithe altier à l’ombre duquel ils viennent par les nuits de solstice déposer griffes, becs et crocs en sacrifice : voici la pochette du premier album d’Animal Triste.

Huit titres enregistrés dans les brumes normandes à la sortie d’un hiver sans glace, à l’aube d’un printemps qui mit le monde en cage. Quelques semaines passées in extremis au mythique studio Piggy in the Mirror de David Fontaine, journées passées sans fards, sans maquillage, chez cet adepte loyal de Steve Albini.

Là ils ont pu creuser leur micro-sillon de brutale tendresse, avant de confier leurs bébés-monstres à Etienne Caylou, dresseur de sons qui a su mettre la tête dans leur gueule grande ouverte sans se faire dévorer.

Voici donc un premier album misanthrope, empreinte carbone d’un monde presque oublié, futur fossile d’une époque où les glaciers rendaient l’âme, flambeau incandescent que nul beatmaker ne pourra jamais faire vaciller, voici des animaux qui tiennent encore debout, voici Animal Triste.

 

Sorties
 - Night Of The Loving Dead
Album
Night Of The Loving Dead
(M/2L)

Nouvel album enregistré dans la pampa normande, on y retrouve les références chères au groupe, Nick Cave, Sixteen Horsepower ou The Black Angels, et surtout la collaboration spontanée de Peter Hayes (BRMC), venu prêter ses guitares nocturnes.

 - Tell Me How Bad I am
Single
Tell Me How Bad I am
(M2L Music)
Tell me how bad I am, 1er extrait du nouvel album à venir, résonne comme une supplique au Noir Seigneur, au Prince des Ténèbres adressée par cette meute qui revient vite et fort, dans la foulée d’un 1er album, répondant ainsi à beaucoup de questions que l’on ne se posait plus. Avec un invité de choix à la guitare, Peter Hayes (BRMC).
 - Animal Triste
Album
Animal Triste
(m/2L - PIAS)
Après les singles Wild at Heart et Shake Shake Shake, la petite meute ressort les griffes et annonce la sortie d'un premier album.


 - Dancing In The Dark
Single
Dancing In The Dark
(M/2L - PIAS)
Le rock&roll est une condamnation à perpétuité, les 6 condamnés d'Animal Triste vous présentent Dancing In The Dark.
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