Des années durant, les deux membres de THE WASH ont chacun mené leur vie d’un côté opposé de l’Atlantique, leurs oreilles constamment attisées, sollicitées, par tout ce que le destin peut tenter d’y semer, les joies comme les peines. Le chanteur-claviériste David Quattrini (Massachusetts, USA) et le guitariste Jérôme Plasseraud (Versailles, France) se rencontrent en 2017.
A force de confronter leurs influences respectives, ils finissent par concocter, entre Montreuil et Saint-Germain, leur projet, THE WASH, aux confins des univers de MGMT, Phoenix, The War On Drugs et Beach House.
Une bonne dose de synthés analogiques, de guitares fuzz et de boîtes à rythmes, le tout mâtiné de Space Echo et de réverbes : juste ce qu’il faut de plaisir pour s'en souvenir ?
C'est en tout cas ce que semble suggérer le titre de leur premier album, Just Enough Pleasure to Remember. Une alchimie de sonorités, pas totalement pop, ni franchement folk, électro ou psyché, mais davantage un joyeux télescopage de genres, magnifié par le mixage du prestigieux producteur anglais Dave Bascombe, à qui l’on doit plusieurs monuments de la pop (Music for the Masses de Depeche Mode pour n’en citer qu’un).