
J’ai écrit Wake Up! depuis un endroit où l’empathie s’éteint et où le mépris prend le dessus, y compris le mépris de moi-même. Le langage est extrême parce que l’état d’esprit l’est, pas parce qu’il s’agirait d’inciter à la violence ou de souhaiter du mal à qui que ce soit. Il s’agit de la façon dont la haine de soi peut pourrir et devenir quelque chose de bruyant, laid et frontal, surtout quand on la projette vers l’extérieur. La chanson ne célèbre pas cet état d’esprit et n’offre aucune rédemption : elle l’expose.

The Feast parle de ce genre d’amour qui fait mal tant on a besoin d’être choisi… Un moment d’abandon silencieux où l’on est prêt à se transformer en tout et en rien, juste pour être désiré. C’est romantique, désespéré et un peu tragique. The Feast est une offrande hantée et romantique : une chanson sur la douleur silencieuse de vouloir être choisi.

Sur le plan sonore, Summer Affair est imprégné de guitares gorgées de soleil, de rythmes contagieux et du mélange de vulnérabilité et d’exubérance propre à MARY MIDDLEFIELD. Sa voix brille d’une émotion non filtrée, invitant les auditeurs à se défier du vent et à profiter de l’instant présent.
