Maya est une petite fille émerveillée. Dans son monde d’enfant les émotions sont décuplées, tout est gigantesque autour d’elle. Elle déborde d’affection et traverse en toute insouciance un univers magique à ses yeux, pour elle tout est pur. Des steppes d’Asie jusqu’au faubourgs de Buenos Aires, elle découvre avec passion des paysages inconnus et fait partie d’un scénario invraisemblable ou tout est continuelle transformation. Son rêve c’est sa vie, c’est son regard le plus intime sur les humains et sur le monde. Son voyage est celui de tout un chacun, un rêve universel dans lequel tout est émotion. Son prénom signifie « l’amour » au Népal, « l’illusion » en Inde et « le rêve » au Sri Lanka. « Le rêve de Maya » pourrait signifier « Le rêve de l’amour », « le rêve de l’illusion », « le rêve du rêve ».
« Le rêve de Maya » est à ce jour l’unique double concerto pour violoncelle accordéon et orchestre symphonique du répertoire, il est composé de 3 parties, d’une ouverture et d’un mouvement final. L’écriture musicale de cette œuvre fait naître un nouvel idiome en rassemblant des concepts éloignés ou l’écrit côtoie l’improvisé. Dans cette composition Samuel Strouk porte un éclairage non conventionnel sur l’héritage des langages musicaux et fait appel à diverses sources d’inspiration telles que : Astor Piazzolla, Ianis Xenakis, Györgyi Ligeti, Henri Dutilleux, W. A Mozart, Maurice Ravel ainsi que les musiques traditionnelles hindustani, mandingue et caribéennes. Cette partition d’une grande virtuosité pour les deux solistes explore en profondeur les possibilités du duo violoncelle et accordéon et dévoile une nouvelle palette de timbres et de couleurs liée à ces deux instruments.
Ziv Concerto
Concerto pour clarinette et Orchestre National de Bretagne
« Ziv Concerto » pour clarinette et orchestre, composé par Samuel Strouk et créé par Florent Pujuila son dédicataire, est une œuvre sans égal dans le répertoire de la clarinette. Le mot « Ziv » signifie l’éclat, Ziv Concerto fait briller la clarinette solo au centre de l’orchestre. Inscrit dans la démarche de Leonard Bernstein, Ziv Concerto revendique l’héritage des musiques contemporaines et actuelles tout en préservant un ancrage dans les rythmes ancestraux et le lyrisme des musique traditionnelles.
Comme son nom l’indique, Ziv Concerto est une œuvre brillante et connectée à un public qui revendique une nouvelle forme de création ou l’abstraction fait place à la dramaturgie. Dans ce concerto, les possibilités instrumentales de la clarinette et la virtuosité de l’interprète sont poussés au plus haut niveau. Basée sur une clarinette qui oscille entre lyrisme mélodique pur, virtuosité et recherche timbrique, cette œuvre s’adresse autant au grand public amateur de musique classique qu’aux musiciens professionnels et étudiants de haut niveau en quête de nouveaux répertoires, de nouvelles sonorités et de projets originaux.
A travers ce nouvel album constitué de ses premiers concertos, Samuel Strouk présente une fresque musicale vertigineuse ou les émotions sont celles d’enfants découvrant les réalités du monde. Dans cet album, Samuel Strouk met en scène des solistes incomparables aux sein d’une couleur orchestrale sans égale.
Les deux œuvres constitutives de l’album, Le Rêve de Maya et Ziv Concerto, ont été créées en France puis jouées à plus de quinze reprises dans trois pays différents, en France (Seine musicale) en Russie (Zaryadye Concert Hall) et en Finlande (Musiikkitalo) et interprétées par de nombreux solistes de nationalités différentes.
Suite aux succès rencontrés à chaque représentation et face à l’engouement des orchestres et des solistes, l’enregistrement de l’album s’est imposé. Ce projet d’album intervient à un moment clef de la carrière du compositeur. En 2021 deux créations mondiales réunissant de prestigieux solistes et orchestres, en France et en Russie ont propulsées les projets de commandes proposées à Samuel Strouk.
Pour ce nouvel album il a choisi de réunir les solistes commanditaires de chacune des deux œuvres. Les deux concertos ont été respectivement écrits pour François Salque (violoncelle) et Vincent Peirani (accordéon) d’une part et Florent Pujuila (clarinette) d’autre part. L’Orchestre de Bretagne à quant à lui été sélectionné suite à ses nombreuses collaborations avec le compositeur.