Liquide, voilà comment on pourrait traduire l’odyssée musicale de Frànçois & the Atlas Mountains (F&AM). Il n’y a qu’à jeter un œil à son parcours de vie. Ayant grandi à Saintes sur les rives de la Charente, Frànçois a traversé la Manche pour poser ses valises au Royaume-Uni en 2003, dans la ville portuaire de Bristol. Assistant de français au départ, il finit par glisser vers la scène musicale indépendante qui fera office de laboratoire artistique et émotionnel pour le jeune homme.
Une puissante inspiration créatrice
Dessin, cinéma d’animation, musique… Tous les médiums y passent chez ce touche-à-tout à la puissante énergie créatrice. “Tu te pointais dans des lieux, tu prenais une guitare, un instrument de fortune, un instrument que tu as acheté à la brocante, et tu faisais une espèce d’arte povera de la pop”, raconte le musicien à propos de ses années Bristol. Il y côtoiera de près ou de loin des artistes majeurs de la scène freak folk comme Movietone, ou Panda Bear (qui lui inspireront le côté do-it yourself). Durant quatre ans, le jeune homme produit lui-même ses disques avant d’être repéré par les labels Talitres et Fence en 2008.
Puis en 2011 viendra Domino. L’un des plus fameux label indé de ces 30 dernières années qui compte parmi ses artistes The Kills, Arctic Monkeys et Franz Ferdinand. Rien que ça. F&AM quant à lui est le premier français à avoir signé dans cette maison iconique de la scène alternative britannique qu’il côtoiera pendant plus de 10 ans.
Aujourd’hui, il ouvre un nouveau chapitre avec le label InFiné, qu’il avait rencontré pour la première fois en 2015, lors de sa collaboration avec Rone pour l’envoûtant ‘Quitter la ville’.
A côté de ça, le musicien est parti vivre à Bordeaux puis à Bruxelles, pour finir dans les Landes et ses plages infinies…