C’est la rançon du succès : pour cette troisième édition du festival Pop & Psy, nous avons voulu  faire  encore plus  et toujours mieux.

Il faut dire qu’en trois ans, le paysage de la santé mentale a considérablement évolué. Le sujet a trouvé un écho inédit dans les médias, d’autres festivals et initiatives se sont créés, et le blockbuster de l’année sur Netflix (« Mon petit renne ») est une série autofictionnelle abordant les thèmes de l’érotomanie et des violences sexuelles chez les hommes.

La santé mentale est partout. Peut-on en conclure pour autant que la parole  s’est libérée sur le sujet et parler de « déstigmatisation » ? Malheureusement non. Pour certains troubles, comme ceux du spectre autistique, les auto-diagnostics explosent. Avec pour effet malheureux d’entraîner des difficultés dans l’accès aux soins pour les personnes concernées. D’autres maladies, comme la schizophrénie, restent complètement tabou.

La crise de l’hôpital public continue, et la récente visibilité de la santé mentale dans notre société ne se traduit pas par un boum des vocations dans le secteur de la psychiatrie. Les groupes minorisés, comme la communauté  LGBTQIA+ ou les personnes racisées, continuent de subir des discriminations qui engendrent une détresse psychique et diminuent leur potentiel d’accomplissement. La réponse politique se fait toujours attendre…

Alors, oui, nous avons encore besoin des figures emblématiques de la pop culture pour changer les imaginaires et ouvrir l’esprit le temps d’un album, d’un film ou d’une série.

Et cette année, Pop & Psy vous emmène au Far West !