Artiste
MONOKINI s’est fait connaître fin 2021 avec un premier EP, merci bisous, au nom aussi coloré que ce shoubidou love à paraître. Après avoir exploré au premier degré l’hommage à la musique francophone des années 60, le groupe s’autorise ici davantage de liberté de ton, de propos et de son, tout en conservant une ligne directrice fidèle à ce qui l’anime depuis ses débuts.
En effet, voici 10 ans que les musiciens Benjamin Vairon et Guillaume Zeller se sont retrouvés en dehors de leurs tournées respectives pour revisiter les standards et pépites twist et yéyé des sixties.
C’était leur cour de récréation. C’est devenu en une décennie une part grandissante de leur activité, MONOKINI arpentant les festivals et programmations de saisons culturelles dans la France entière.
Le confinement de 2020 les privant de concerts, MONOKINI lutte contre la morosité ambiante en composant – à distance – les chansons les plus énergiques et enthousiastes possibles ! Influencés par la fantaisie et la fougue de leurs idoles que sont Nino Ferrer, Brigitte Bardot, Serge Gainsbourg ou encore Charlotte Leslie, ils produisent un premier EP, merci bisous* et écrivent un spectacle musical dans la foulée (“Lucille ou les 60’s), puis reprennent la route. Une quinzaine de concerts en 2021, une vingtaine en 2022 et un peu plus de trente en 2023, le projet se fait un nom.
En parallèle, le groupe entame la production du deuxième EP, shoubidou love, à paraître le 28 juin 2024.
Tout en conservant ses racines, monokini s’autorise des sorties de route psychédéliques et dadaïstes, usant également de sonorités synthétiques et électroniques pour devenir le groupe néo-yéyé 2.0 !
* paru le 26 novembre 2021 (playlists QoBuz, Tidal, Apple Music, FIP, passages France Culture, 36ème classement Ferarock et 9ème classement radios Quota en décembre 2021 chroniques Rock’n’Folk, Francofans etc..)
monokini ne résiste pas à la tradition de l’album de Noël, dans les règles de l’art... de l’époque. En live, et sur bandes magnétiques bien sûr ! Avec Monokini fait twister Noël le groupe réunit des classiques revisités mais aussi de pépites d’époque... Il en résulte un album hommage au genre-même du disque de Noël, déjà bien présent dans les 60’s.
Si MONOKINI, avec merci bisous, embrassaient l’humeur des 60s, ils adoptent pour shoubidou love la posture des anti-yéyés. C’est l’heure de s’affranchir de leurs modèles une dernière fois convoqués, pour s’autoriser d’être librement monokini : éclectique, lumineux et fantaisiste.
Pas toujours simple de montrer ses sentiments. Certaines personnes y peinent un peu, beaucoup… à la folie… À l’heure où les relations se transforment derrière nos claviers et nos écrans, est-on toujours capable de délivrer nos sentiments pour de vrai…?
En reprenant les codes du twist et du rock’n’roll 60’s, MONOKINI s’empare du sujet avec délectation et premier degré. T’es ringard un hymne à la jeunesse qui se démarque de ses ainés, un hymne aux vieux qui sont ce qu’ils sont… un rock’n’roll libérateur qui file la banane.