Romain Brau commence son histoire artistique à l’adolescence en tant que mannequin et comédien avec l’agence CUTE. Éditoriaux, défilés de mode, publicités pour Pepsi, Groland pour Canal Plus… Il commence dans les mêmes temps son aventure au cinéma avec de la figuration.
Il obtient son diplôme à l’Académie royale des Beaux-Arts d’Anvers en département mode et ouvre par la suite 3 concepts shops à Paris et à Anvers. Il se concentre sur ses propres collections de vêtements dédiés à la scène musicale et à la danse contemporaine (Biennale de Basel, Biennale de Venise, il habille Francois Chaignaud, Marie Agnès Gillot...).
En 2015 il relance avec 2 autres artistes le cabaret Madame Arthur à Paris, tout en continuant ses projets artistiques et musicaux. En 2018, il participe à son premier long métrage, Les Crevettes Pailletées de Cédric Le Gallo et Maxime Govare.
Côté Musique, pour le lancement du nouvel album « Paradigmes » de La Femme, Romain, accompagné de Cesar Domboy, a créé un TV Show qui recevra le groupe et ses invité(es). Côté cinéma toujours, il est à l’affiche en 2021 de Haute couture de Sylvie Ohayon aux côtés de Nathalie Baye, Une femme du monde de Cécile Ducrocq avec Laure Calamy et en 2022 il retrouve Cédric Le Gallo et Maxime Govare avec La Revanche des Crevettes Pailletées.
Il est depuis septembre à l’affiche du Petit Palais des Glaces pour son premier seul en scène musical après l’avoir présenté aux Étoiles au printemps dernier. Accompagné de la musicienne Leslie Bourdin, Romain revendique par celui-ci l’art du travestissement comme une performance au-delà du genre, et pendant plus d’une heure nous invite à travers des chansons originales et quelques reprises dans un monde fou et poétique, absurde et délicat, glamour et puissant.
Titre tiré du spectacle, Suzanne est le premier extrait d’un album à paraître au printemps 2024.
“ A 40 ans on se dit que le passé n’est pas intéressant, qu’il ne veut rien dire. Grâce à Suzanne j’ai envie d’éclairer les zones sombres de mon enfance. Des rapports entre enfants. A 8 ans on a pas besoin qu’on décide pour nous. On a juste envie d’être compris.”