Nina Lili J, c’est une épopée comme la pop française en attendait depuis longtemps. Une épopée extrêmement puissante et moderne, qui s’apprête à porter très loin une jeune femme déterminée à réaliser son rêve.
« Décla », son premier single, Nina l’a écrit, composé et réalisé seule. Il saisit immédiatement par un rythme entêtant, des nappes, des synthés futuristes, et une voix, pure, qui nous raconte une histoire. Une histoire de mouvement, de course effrénée vers un amour voué à l’échec, et d’une danse, pour s’en libérer. Rarement, sur des rythmes électro et dans des textes écrits en français, on ne s’était autant fait prendre au jeu.
« Johnny », Nina l’a écrit, composé et réalisé seule chez elle. « Johnny » est un grand départ. Un enfant des rues quitte une enfance blessée pour tracer son propre destin, avec pour seuls compagnons la voix d’une femme qu’il rencontre dans sa quête et la musique qu’il s’imagine : une pop pure, dont les notes racontent l’aventure, les guitares le rêve, les batteries la vitesse. La mélodie s’envole et ne reprendra son souffle qu’à la dernière note, une fois l’horizon atteint.
Mais qui est Nina Lili J, que les plus avertis d’entre vous auront déjà vue sur scène avec les gandins géniaux de La Femme ?
C’est sous une casquette et de longs cheveux blonds qu’elle déroule un parcours singulier, qui commence dans une ferme où elle passera les premières années de sa vie entourée d’animaux et de reliefs vertigineux. Enfant, loin de la ville et des strass, elle passe des jours entiers à préparer des shows qu’elle présente à ses proches sous le nom de Lili J, pseudonyme qu’elle se choisit et jure d’accrocher un jour aux néons des salles de spectacle pour ne jamais oublier son rêve. La mort de sa mère l’amènera à l’âge de 11 ans à Paris, où, très jeune, elle découvre le monde de la nuit, des artistes, des personnages. Terrain de jeu idéal pour donner vie au sien, elle qui, nourrie aux films américains, rêvait d’entrées fracassantes et de costumes scintillants.
C’est dans ce milieu, hors des sentiers battus et des salles de classe qu’adolescente, elle se forge une culture musicale et cinématographique. Un monde inédit où se télescopent les images de Blade Runner, la voix d'Edith Piaf, Brian Jonestown Massacre, les films de Lynch et la grâce de Mazzy Star. Autant d’inspirations qui vont façonner le style de l’artiste à naître.
