Artiste

MAKOTO SAN
Biographie

Un instrumentarium en bambou unique au monde, des percussions d’Asie, le son de la terre fondu dans des machines électroniques. Makoto San façonne un monde transcendantal et spectaculaire, une invitation au voyage et l’hypnose mais aussi à la frénésie et l’exaltation.


Un plongeon dans la profondeur du bambou, la délicatesse de Angklung, la noblesse du Gender, la puissance des Taikos...La vibration et l’énergie brute que dégage cette graminée laisse des marques.

Pendant plus de quarante ans, « Makoto San » (Monsieur Makoto) a conceptualisé, façonné et affiné un instrumentarium en bambou unique au monde. Cet ermite atypique a associé à son art une philosophie intransigeante qu’il a tenté de transmettre à ses quatres disciples.


La mythologie japonaise est remplie de contes dans lesquels « l’élève tue le maître ». Les disciples de Makoto se sont emparés de son enseignement et de son oeuvre pour les mélanger à la musique occidentale électronique et techno. La musique ainsi créée fusionne les sonorités du bois aux sonorités synthétiques. Par déshonneur, cette trahison à l’enseignement du senseï, ils ont choisi de la faire masqués.

Les morceaux du quatuor offrent aux instruments en bambou la part belle, ce qui donne aux productions signées MAKOTO SAN une couleur si singulière. En effet les instruments en bambou créés par Makoto sont uniques au monde. A cet intrumentarium en bambou s’ajoute des percussions asiatiques (Taikos japonais, Anklung Balinais, Gender indonésiens), ce qui guide également les créations de Makoto San: le Mashup entre l’Asie (plus particulièrement le Japon) et l’occident (plus particulièrement sa musique électronique).

Les morceaux ont une origine acoustique. Un pattern de percussion, une tourne de marimba, une mélodie de Gendèr... L’électronique entre ensuite dans la danse. Une influence surgira peut-être. Elle vient d’une musique ethnique, d’un track berlinois, d’un animé...


La production s’affine, l’analogique colore, les filtres étoffent, une clave de percussion drive, une reverb dilate, un sample transporte... Une nuit de sommeil. On ouvre le projet. On continue ou on repart à zéro. Pas de morceaux élus sans unanimité, sans originalité, sans mystère.

Un voyage sous les branches d’un cerisier au printemps jusqu’au sous-sol d’un club exigu.

Sorties
 - Heian
EP
Heian
(Chinese Man Records)
Avec Heian, Makoto San persiste et signe. Cette ère du Japon médiéval fait suite à celle de Nara. On retrouve le son caractéristique du groupe masqué : le mariage entre les instruments en bambou façonnés par les 4 rônins et la musique électronique.
 - Kibo
Single
Kibo
(CHINESE MAN RECORDS)

Ce nouveau titre techno est une course poursuite effrénée voyant s’affronter modernité et tradition, électronique et acoustique. Kibo est une filature dans les enchevêtrements d’une mégalopole surpeuplée.

 - GUADUA
Single
GUADUA
(Chinese Man Records)
Habitué aux escapades asiatiques, Makoto San change de cap et de continent. Ce morceau de techno métissée est un voyage initiatique, une expédition au coeur de la canopée à la recherche du chant du Guadua.
 - Fuji
Single
Fuji
(Chinese Man Records)
Avec ce premier single les Makoto San tape fort. L’ensemble de leur instrumentarium en bambou construit à la main dans leur atelier s’anime pour nous emmener dans une course effrénée sur les pentes d’un mont Fuji embrumé et à l’épreuve d’un climat inquiétant.
Videos
Logo footer Ephelide