Jokers n’est pas tout nouveau. Il est né il y a une poignée d'années à l'invitation de la radio allemande NDR, qui a proposé à Vincent Peirani de produire deux concerts, en lui donnant carte blanche pour la formation.
Vincent a choisi de se confronter pour la première fois à la formule historique, sacrée et intimidante du jazz : le trio. Mais comme à son habitude, il a utilisé le cadre pour mieux s'en échapper.
Ses deux musiciens complices, Federico Casagrande à la guitare et Ziv Ravitz à la batterie et aux claviers, ont du bagage et des compétences multiples, une ouverture sur le rock et l'électronique, le goût de l'hybridation musicale.
Dès le début, le batteur propose à Vincent qui n'en attendait pas moins d'expérimenter les effets électroniques sur l'accordéon. Le ton est donné. Le groupe s’est d'abord découvert et rodé lors d’une trentaine de concerts.
Puis au moment de penser à un album, Vincent Peirani a décidé de rebattre encore les cartes : on prend les mêmes (musiciens) mais on recommence tout autre chose, avec un répertoire et un son totalement différents du live.