Depuis 10 années, TEMENIK ELECTRIC brouille les pistes avec sa pop épique, son arabian-rock et ses transes électrorientales. Plus d’une décennie à manier l’art du contre-pied, à désorienter les langues et les regards, à croiser les identités et les territoires.
2 EP, 3 albums et 300 concerts plus tard, le groupe marseillais mené par Mehdi Haddjeri demeure toujours un combo affranchi des clichés et du prêt-à-penser. Une sensation rock qui se révèle davantage dans les brumes de son dernier opus.
Avec ce nouvel album, TEMENIK ELECTRIC va plus loin, ou plus proche, selon le point de vue, esquissant une géographie sonore à l’instar de ces quartiers nichés au coeur des mégalopoles, ces lacis de rues aux effluves familiers et étrangers à la fois, aux mélopées échappées de cours intérieures.
Dans ces espaces-là, on est ici et un peu ailleurs aussi. Ce pourrait être Little Italy, Little Odessa, Little Spain ou Little Syria mais dans les vapeurs chaudes et l’air chargée en eucalyptus, TEMENIK ELECTRIC a balayé d’un revers la question communautaire pour explorer le monde de l’intime. Plongée dans le grand bain de LITTLE HAMMAM.