Dukes of Paris ne ressemble à personne mais évoque une sensation d’excitation adolescente, de pulsion sexy qu’on comprend mieux quand Popy (par ailleurs guitariste de No 0ne Is innocent) et Brice avouent leur amour des premiers films de Spielberg ou se réfèrent à Stranger Things sur Dark Monster, l’un des titres phares de ce nouvel EP.

Un titre qui représente bien les univers contrastés de ce duo faussement qualifié d’electro rock alors qu’il est surtout furieusement électrique : on y retrouve la pop des Smashing Pumpkins, des mélodies que Phœnix ne renierait pas, et la rage du Nirvana de leur adolescence.

Quelque part entre les Naïve New Beaters, Housse De Raquette, Miss Kittin ou un Gesafesltein testostéroné aux guitares le nouvel EP de Dukes Of Paris (réalisé par Jérôme Litré-Froment (Woodkid, Lily Wood & The Pricks, No One Is Innocent…)) affirme un groupe qui sait faire danser tout en conservant des références évidentes dans l’univers des six cordes électriques.

Du lancinant Dance au groove de « Vedette Américaine » Dukes Of Paris affiche un personnalité forte avec un chant en Français qui n’altère rien d’un son très international, et une attitude de bad boys qui n’est pas déplaisante face à l’aspect lisse de la plupart des fusions entre groove électronique et énergie électrique. Porté et annoncé par le surprenant clip de « Dance » (qui ne déplairait pas à Die Antwoord), le nouvel EP de Dukes Of Paris ne vous donne qu’une envie, les voir sur scène.